Si vous arrivez sur cette page,

     … Soi vous êtes curieux, vous voulez en apprendre plus et je vous en félicite; vous ne présentez pas de problème de santé, de digestion et tout vos marqueurs métaboliques sont au beau fixe, alors tant mieux. Ne changez rien. C'est que votre organisme travaille bien, que vous mangez des choses qui, à priori vous sont adaptées.

Gardez malgré tout à l'esprit que les pathologies couramment retrouvées de nos jours sont des pathologies d'encrassement, d'oxydation. C'est à dire que ce n'est pas l'agent vulnérant qui rend malade mais la dose, l'accumulation de perturbations sur le long cours.

Ainsi le système immunitaire (qui se présente comme un garde fou entre le milieu extérieur et le milieu intérieur) pourra se déséquilibrer avec l'apparition de divers symptômes et maladies

… Soi c'est que tout ne va pas si bien dans votre ventre et votre corps.                           

Douleurs, problèmes digestifs, fatigues, brouillard mental, diabète, hypertension, triglycéride, cholestérol, surcharge pondérale…

Dans ce cas vous pourrez suivre divers conseils pour tenter de revenir en santé.

Ceux ci ne sont pas hiérarchisés et seront à suivre en fonction de divers symptômes.

Le premier conseil consiste à évaluer son éventuelle résistance à l'insuline qui je le rappelle est le début des dérives métaboliques lentes mais progressives.

La glycémie à jeun n'est pas suffisante car peut être faussée par le repas pris la veille ( qualité et délai après ce repas) mais aussi est sous l'influence d'autre hormones comme le cortisol capable de faire grimper cette glycémie juste sous l'effet du stress par exemple.

Le dosage de l'insuline à jeun, également utile, n'est pas le reflet strict de ce qu'il se passe chez l'individu, surtout si il est déjà dans une situation d'insulino résistance.

Ces deux valeurs, glycémie et insuline, permettent de calculer un index appelé HOMA.

Une autre démarche consiste à faire le point sur ses propres fonctions métaboliques en fonction de son morphotype, c'est à dire son génome.

Cette analyse se réalise à partir d'un prélèvement salivaire (écouvillonnage buccale).

L'analyse se réalise via un laboratoire d'analyses médicales fonctionnelles  hors France. Cela coûte un peu d'argent, (non pris en charge par la sécurité sociale), mais on le fait une fois dans sa vie et on connaît son profil métabolique. A l'issue on adapte la diète en favorisant les graisses ou les glucides, on connaît sa tolérance au lactose, au gluten, sa sensibilité thyroïdienne… et/ou on peut se supplémenter dans certains cas où l'organisme est déficitaire dans la sécrétion de certaines enzymes ou hormones.

Il n'est pas question ici de vous dire si il faut manger végétarien, carnivore, cétogène… mais ces résultats et leurs interprétations selon la lecture du "profil ou indice glucidique" selon Dr MOUTON vous donnera une tendance et ainsi il faudra se rapprocher d'une diète ou une autre. ( Pour plus de précisions pour ces analyses vous pouvez vous rapprocher de moi)

Une autre possibilité pour suivre la glycémie en temps réelle et avoir un retour sur l'hémoglobine glyquée est l'utilisation d'un capteur de glycémie, le même qu'utilise les patients diabétiques.

Il se place sur le bras, se porte sans contrainte pendant 15 jours et vous donne le taux de glucose dans le sang à l'instant "t". C'est un parfait reflet de la flexibilité métabolique de votre organisme, ce qui vous permet d'apprendre et de comprendre comment il réagit à la suite d'ingestion des aliments.

Jessie INCHAUSPE  a beaucoup travaillé sur l'utilisation de ce capteur et en a tirer quelques enseignements intéressant. Le but est de SE CONNAITRE.

Ce capteur s'achète en pharmacie, peut être délivré sans ordonnance mais ne sera pas remboursé par la sécurité sociale (remboursement réservé aux diabétiques sous certaines conditions) comptez environ 40€ pour un capteur Freestyle Libre 2 commercialisé par la société Abbott.

A cet index on préfèrera le dosage de l'hémoglobine glyquée, qui elle est le reflet de la quantité de sucre dans le sang moyennée sur 3 mois ; donc plus stable et fiable, non dépendant des variations de la veille.

Cette hémoglobine glyquée ne doit pas dépasser la valeur suivante pour être en santé :

     HB1Ac = 5, (la dizaine de votre âge)-1, c'est à dire pour une personne de 60 ans elle ne doit pas dépasser 5,5. Au delà on est dans une situation de début de résistance à l'insuline facteur de prédiabète de type 2.

Demandez à votre médecin traitant le dosage de HB1Ac ou Hémoglobine glyquée

Dans la précédente page nous avons évoqué l'importance du muscle comme régulateur de la glycémie. Que votre glycémie soit bien régulée ou pas (si ce n'est pas le cas c'est que vous commencez à dériver vers une résistance à l'insuline), gardez à l'esprit que le muscle est une sorte d'éponge pour le glucose. Il faudra solliciter vos muscles après un repas pour permettre l'absorption de glucose par les cellules musculaires et ainsi contribuer à faire baisser la glycémie. (Ceci d'autant plus si vous avez consommé des glucides)

La consigne suivante sera de réintroduire dans votre mode de vie le "mouvement", l'activité physique en mode renforcement musculaire.

Cette même consigne sera renforcée en accord avec le principe que l'on perd du muscle avec l'âge.

Donc on re-bouge, on fait du renforcement musculaire en Résistance pour recréer de la masse. La seule marche, randonnée ou activité cardio basique n'est plus suffisante. Il est nécessaire de relancer la pompe à glucose.

Toutes ces nouvelles considérations sont à confronter à un certains nombres d'à priori et idées véhiculées de générations en générations.

Ils conviendra de remettre "du bon sens dans votre assiette" comme l'a écrit Anthony BERTHOU dans son livre "41 préjugés déconstruits par un nutritionniste" que je vous conseille grandement de dévorer sans modération.

Il permettra de faire le point sur beaucoup de comportements alimentaires

Si vous vous rendez compte suite à une analyse en laboratoire ou l'utilisation d'un capteur que votre hémoglobine glyquée tend à se rapprocher des valeurs de pré-diabète, il conviendra d'adopter une alimentation avec une réduction thérapeutique des glucides.

Ceci est très bien expliqué dans le livre "le grand livre de la Santé métabolique" co -écrit par le Docteure  Evelyne BOURDUA-ROY  et Sophie ROLLAND

Enfin, Marion KAPLAN dans son livre "symbiotique" fait une synthèse de beaucoup de notions métaboliques de base et apporte beaucoup de conseils éclairés pour avancer dans la vie en étant le plus en forme possible et "tempérer les maux du quotidien"

Quelques conseils pour avancer "en santé"

A vos livres,… A vos assiettes !